Jean-Luc GRAPPIN

Peintre

Biographie

Comment parler de vingt ans de travail en 10 ou 20 lignes? Si je devais parler de ma peinture, je dirais qu’en commençant un tableau je n’ai aucune idée préconçue source que je vais faire, ni rien de réfléchi, préparé à l’avance; il me suffit de m’inspirer d’un artiste chinois que j’affectionne particulièrement, yan cheng WANG et je me lance au hasard sur la toile. De Stael parlait d’accident dans la peinture, il y en a beaucoup , il suffit de savoir les exploiter. Je travaille toujours en musique et lorsque une émotion passe alors il se passe quelque chose de mystérieux dans la toile, appelons ça la grâce ou le talent, en tous les cas la musique m’inspire beaucoup, classique ou variétés. Le reste c’est 90% de travail.
Cette peinture est très intuitive, un geste en entraine un autre et ainsi de suite jusqu’au moment où je me dis”STOP” c’est fini.
J’ai eu énormément d’admiration pour «les fauves» à une époque et certains tableaux s’en
ressentent. Je m’efforce à ne jamais mettre de noir, même si l’on dit que c’est une couleur, en fait c’est la synthèse soustractive, les couleurs se soustraient les unes aux autres pour atteindre le noir.

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