Je ne me suis jamais posé la question de ce qu’il fallait peindre tant l’être humain est pour moi le sujet par excellence. Cette année, j’ai fait une série de portraits avec des mains dont on ne sait pas vraiment quel est le sujet du tableau. Les visages maculés expriment la tristesse et le doute. Ils nous renvoient à cette période de renfermement que nous avons connue lors du second confinement beaucoup plus pénible psychologiquement que le premier pour beaucoup de gens. Les mains sont finalement l’élément le plus expressif. Elles montrent un peu notre détresse. Les touches de couleur apportent un peu d’espoir. Heureusement