BOISAUBERT
Sculpteure

J’essaie de percer à jour ce qu’on voit à peine, ce qui est caché ; ces blessures nobles en dedans.
Pendant ce bref instant de pose du modèle, saisir le plus vite possible, avec l’énergie du regard encore neuf :
la différence
la ressemblance
la particularité de l’autre.
En tirer le maximum de cet échange et sortir de soi pour sortir le plus possible de l’autre : mon double. »
Philippe Fauchet-Kawamura est un artiste français né au Mans en 1966. Son nom aux doubles origines, associe les racines normandes et bretonnes de son père et celles japonaises et antillaises de sa mère.
Dès l’adolescence, il dessine dès qu’il le peut sur des cahiers, ses feuilles de cours, et offre volontiers ses dessins à qui les lui demande. Après une première tentative à la technique de l’huile qu’il apprivoise, il revient au dessin (encre de Chine, graphite, crayons, etc.). En 2006, il décide alors de se remettre à la peinture en utilisant tour à tour ou ensemble, au gré de son inspiration et de ses découvertes, l’huile, l’acrylique ou l’aquarelle.
En 2007, souhaitant partager ses créations avec un public et connaître les réactions suscitées par ses compositions, il crée son site internet et fait sa première exposition virtuelle : ce fut un succès puisqu’il compte une moyenne de 1 800 visiteurs par mois et environ 48 000 visiteurs français et étrangers, depuis l’ouverture de son site.
Mon approche, ce n’est pas « je clique puis je passe à autre chose », ni même simplement reproduire ce qu’il y a devant moi. C’est au contraire puiser dans mon expérience de vie pour être patiente, trouver le bon angle, attendre la meilleure lumière et insuffler des sentiments et des émotions dans les images, afin de transmettre la beauté et le caractère extrême du tragique qui résident dans ces décors indomptés, si on se donne la peine de les chercher.
Lluís Pericó, né à Barcelone en 1958, étudie les Beaux-Arts à l’école Eina de1980 à 1983. Il a vécu à Barcelone et Londres. Fin 2009, il s’installe à Boulogne-Billancourt.
Du point de vue du procédé, sa technique à l’huile sur bois suit la tradition, avec des glacis très délicats, reposant sur des structures picturales subjacentes d’une grande rigueur géométrique ; il pose un regard contemporain sur des paysages imaginaires et silencieux, issus de la contemplation et de la mémoire.
Son œuvre se trouve dans de nombreuses collections privées européennes et américaines, ainsi que dans les collections publiques du Musée d’Art Contemporain de Barcelone, de la Mairie de Montcada i Reixach, de la Fondation Eina et du Collège d’Espagne à la Cité internationale universitaire de Paris (XIV).
Mirogi a toujours aimé les Arts Plastiques depuis sa plus tendre enfance. Cette vocation a été qualifiée à l’époque par sa famille de choix hasardeux voir risqué. Elle s’est donc tournée vers des études de médecine, puis obtient un diplôme de kinésithérapeute. Cependant elle consacre son temps libre à sa passion.
Après la création de son propre cabinet, c’est en 2000 que Mirogi a eu le déclic suite à la visite d’une patiente qui faisait de la sculpture et qui souhaitait profiter de ses connaissances sur l’anatomie.
Elle décide aussitôt d’intégrer un groupe d’élèves en sculpture chez Annick Aublet, sculpteur parisien. Elle consacre deux années au travail de la terre et à l’observation des modèles vivants. Ce fut une révélation.
Myung Hee Lee est née en 1966 en Corée du Sud. Après des études aux Etats-Unis, et une longue
période d’expatriation dans plusieurs pays, elle profite de son installation en France il y a une
douzaine d’années pour donner libre cours à sa passion de toujours, la peinture. Elle vit aujourd’hui à
Gif sur Yvette.
Sa peinture est d’inspiration traditionnelle, et dénote le trait sûr et délicat d’une artiste qui pose sur
le monde un regard tendre et bienveillant. Elle y marie diverses matières et techniques, huile,
acrylique, tempéra, collages, etc. Sa technique allie l’élégance du geste de la peinture asiatique à la
tendresse réaliste du regard impressionniste. Ses œuvres dénotent d’une sensibilité profonde envers
la beauté de la nature, la diversité des peuples et les thèmes traditionnels de ses origines. Ils offrent
un moment de quiétude et de sérénité.
Pour voyager et explorer le sens des choses ainsi que leur combinaison.
Je choisis de laisser mon imaginaire voguer librement en me posant les questions suivantes…
Les couleurs peuvent-elles avoir une vie ? Peuvent-elles scintiller sur une œuvre comme
les reflets et les ombres ? Peuvent-elles nous emporter, captifs, vers un autre monde ?
Peuvent-elles ouvrir les ultimes espaces cachés de nos âmes ?
Le souffle de l’air, le ruissellement de l’eau, la croissance des plantes, le balancement
des vagues, le verdoiement des montagnes, l’éclat du soleil, le scintillement des étoiles,
voilà au fond de moi ce que je tiens pour grand.
BJ Brisson est né à Paris en 1948. Il se destine très jeune à une activité artistique. De 1967 à 1969, il étudie à l’Académie Frochot à Paris sous la direction du peintre Pierre Matthey. En 1968, il participe à l’exposition « Synchronisme des formes » (Galerie Jean-Pierre Hagnauer, rue de Seine, Paris). Devenu graphiste en agence de publicité, il a ensuite fondé son propre studio de graphisme. En 1985, il quitte la France pour s’installer à Düsseldorf, où il poursuit son travail de graphiste tout en développant son propre langage pictural.
Par ses voyages, Il découvre la culture et l’art du Japon et a séjourné plusieurs fois dans ce pays, avec lequel il entretient depuis un échange animé.